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Le petit chaperon rouge
texte et mise en scène
Joël Pommerat

Le petit chaperon rouge court dans la forêt… Le loup n'est pas loin… Joël Pommerat revisite l’histoire de Perrault dans ses recoins les plus mystérieux. Ce conte mythique raconté par trois générations de femmes est une fascinante initiation à la peur pour entrer dans le monde des grands…
Une mère qui court à petits pas comme dans un dessin animé. Une petite fille toute seule dans la forêt. Une grand-mère et un loup… Pour sa première pièce destinée aux enfants, Joël Pommerat s'est souvenu du récit que lui faisait sa mère : « Petite fille, elle habitait dans une ferme et devait marcher chaque jour à peu près 9 kilomètres dans la campagne déserte. Quand j'étais enfant, cette histoire m'impressionnait déjà, dit-il. Elle m'impressionne encore plus aujourd'hui. Je m'imagine une petite fille avec son cartable, sous la pluie ou dans la neige, marcher sur les chemins, traverser un bois de sapins, affronter les chiens errants, des vents glacials. Je sais que ma fascination pour le conte du Petit chaperon rouge vient de là. »
Le metteur en scène a eu envie de retrouver les émotions de cette petite fille, à travers sa propre version du conte. À l'aide d'images très réalistes, il raconte ce qui nourrit les peurs d'enfant, restant au plus près des personnages, dans leur simplicité, et laisse aux enfants la liberté d'extrapoler, de dessiner dans les marges de l'histoire.
Affronter la peur, en tant qu'enfant, dans le sens d'un apprentissage ou d'un jeu, c'est travailler à ne plus être esclave de sa peur pour oser aller vers l'inconnu. La dimension psychanalytique du conte n'est pas oubliée. « Dans Le petit chaperon rouge, il n'y a pas de papa, ajoute-t-il. Ce n'est pas un oubli. Il y a trois générations de femmes au sein d'une même famille, marquées par une absence, celle des hommes. Selon moi, aborder la question de la peur avec les enfants, c'est aborder aussi l'autre versant de cette émotion qui est le désir. C'est aussi parler d'une initiation à la peur. Une maîtrise de cette émotion avant d'entrer dans le monde des adultes. »
Au fil de ses spectacles – récemment, Pôles, Grâce à mes yeux, Au monde, D'une seule main – Joël Pommerat crée, à travers une écriture rigoureuse, des univers diaphanes hantés par des personnages à la fois proches et lointains.

la presse
Trois acteurs et deux chaises sur un plateau nu suffisent au metteur en scène pour interroger l'essence du mythe : l'histoire de trois générations de femmes de la même chair, une fillette, sa mère et la mère de sa mère, et des rapports qu'elles entretiennent. Possession dévorante, concurrence et rejet mêlés. La distribution éclaire tout. Cette mère belle et pressée qui passe et repasse sans jeter un regard à son enfant, sauf lorsqu'elle joue à la bête monstrueuse pour la ravir de peur, devient l'ombre avec laquelle elle danse dans la forêt et, pour finir, le loup. Tandis que l'actrice qui interprète la petite fait tout aussi bien la grand-mère.
Maïa Bouteillet. Libération

avec Ludovic Molière, Florence Perrin, Valérie Vinci, assistant à la mise en scène Philippe Carbonneaux, scénographie et costumes Marguerite Bordat, scénographie et lumières Eric Soyer, recherche son Grégoire Leymarie et François Leymarie production Compagnie Louis Brouillard, texte édité chez Actes Sud-Papiers - collection Heyoka

Atelier Jean Dasté
me. 23 au di. 27 novembre 05

mercredi à 15h et 19h30, samedi et dimanche à 17h (+ rep. scolaires, voir p.101)
relâche je. 24 et ve. 25 - location ouverte à partir du mercredi 9 novembre
tout public à partir de 6 ans - durée 45 minutes