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Trisha Brown Dance Company

Figure mythique de la postmodern dance, Trisha Brown fonde sa compagnie en 1970. Pour fêter le 35e anniversaire de cet événement, la chorégraphe réunit deux pièces de son répertoire (Astral convertible et Set and reset) et une création à l’énergie jubilatoire, How long does the subject linger on the edge of the volume… Un rendez-vous avec l’Histoire de la danse.
Astral convertible
(1989)
Sur une partition pour huit instruments à vent de John Cage, Astral convertible est la troisième collaboration de Trisha Brown avec le plasticien Robert Rauschenberg. Ce dernier imagine une installation de tourelles métalliques
équipées de capteurs, sensibles aux mouvements des danseurs, et qui produisent des variations de sons et de lumières. Les corps se déplacent en écho, comme les
éléments mobiles d’un champ magnétique. Une danse en apesanteur.
How long does the subject linger on the edge of the volume (2005)
Cette chorégraphie utilise les découvertes les plus récentes de la technologie. Un écran translucide sépare le plateau de la salle. Derrière, les danseurs évoluent dans une chorégraphie typiquement « brownienne » tandis que leurs mouvements, traités par ordinateur, génèrent un enchaînement d’images abstraites sur l’écran. La communion entre danse, musique et scénographie renouvelle totalement la perception de la danse. L’harmonie totale.
Set and reset (1983)
Le vocabulaire de Trisha Brown aborde ce qu’elle nomme elle-même sa veine “rococo”. La chorégraphie témoigne d’une légèreté et d’une fantaisie jubilatoires dans une prodigieuse fluidité de mouvement. Laurie Anderson, qui a composé la bande-son, se souvient : « Tous les danseurs esquissaient des mouvements de chute – rapides, lents, dans d’étranges positions, en se laissant glisser... J’ai toujours été intéressée de différentes manières par la chute, mais je n’avais jamais tenté de composer une musique “qui chute”. Lorsque j’ai expérimenté cela, Trisha réagissait constamment à ce que je faisais : pas avec des mots, mais avec son langage corporel. Je n’avais encore jamais communiqué de la sorte. »

la presse
L’art délibérément abstrait de Trisha Brown (ou du moins non narratif, non illustratif) est aussi l’un des plus séduisants qui soient. D’une séduction, en son cas, qui ne
procède pas de l’argument, mais de ce qui se joue, sans fin, entre les corps, l’espace, les mouvements : ce jeu de pulsations, d’attirances, d’entrelacements, avec des moments d’exaltation ou d’abandon, – et qui relève, pour reprendre un terme de Roland Barthes, de la plus parfaite « vénusté ».
Guy Scarpetta. Editions du Regard

Astral convertible (1989) chorégraphie Trisha Brown, scénographie Robert Rauschenberg, musique John Cage,
création lumière Ken Tabachnick, danseurs Neal Beasley, Sandra Grinberg, Hyun Jin Jung, Hope Mohr, Brandi Norton, Cori Olinghouse, Stacy Spence, Todd Stone, Katrina Thompson – commande du Festival International Montpellier Danse – coproduction Festival International Montpellier Danse et Festival International Danse-à-Aix ’88, avec le soutien de : Rockefeller Foundation, Lila Wallace-Reader’s Digest Fund, Inc., Andrew W. Mellon Foundation, Charles Engelhard Foundation, Meet the Composer Choreographer Project (programme national financé par la Ford Foundation et Pew Charitable Trusts), Spoleto Festival-USA et le National Endowment for the Arts Inter-Arts Program - durée 30’
How long does the subject linger on the edge of the volume… (2005) chorégraphie Trisha Brown, danseurs Neal Beasley, Sandra Grinberg, Brandi Norton, Cori Olinghouse, Stacy Matthew Spence, Todd Stone, Katrina Thompson, musique Curtis Bahn, vidéos Paul Kaiser, Shelley Eshkar, Marc Downie, lumière Robert Wierzal - durée 20’
Set and reset (1983) chorégraphie Trisha Brown, vidéo Robert Rauschenberg, musique Laurie Anderson, lumière Beverly Emmons, danseurs Hope Mohr, Brandi L. Norton, Cori Olinghouse, Seth Parker, Stacy Matthew Spence, Todd Stone, Katrina Thompson - Commande collective du National Endowment for the Arts, Charles Engelhard Foundation, Brooklyn Academy of Music et Philip Morris Companies, Inc. avec le soutien du New York State Council on the Arts, Jacob’s Pillow, Massachusetts Arts Council New Works Program. La musique de Laurie Anderson est une commande
de la Trisha Brown Dance Company – durée 25’


Grand Théâtre
ve. 13 et sa. 14 janvier 06

à 20h30 - location ouverte à partir du vendredi 30 décembre
spectacle présenté en collaboration avec le Centre national de danse contemporaine Angers
conférences Trisha Brown, infos : www.cndc.fr