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Le dernier chameau
Fellag

Chronique douce-amère de l'histoire franco-algérienne, Le dernier chameau est aussi une histoire de rires pour parler des douleurs de l'existence, une histoire de chameau pour nous emmener loin, mais pas trop… Bourré d'humour et de tendresse, un Cinéma Paradiso de l'Algérie des années 60…
« Dans les années soixante, à Tizi Ouzou, comme dans tout le reste de l'Algérie, c'était au cinéma que nous faisions notre apprentissage de la vie. » Avec Le dernier chameau, Fellag revient aux émotions de son enfance. Cela commence dans son village de Kabylie par la rencontre, au début de la guerre, des premiers Français, une colonne de tirailleurs sénégalais. Pour finir, trente ans après l'indépendance, par le départ du narrateur. Entre ces deux dates, Fellag s'arrête aux stations de la grande et de la petite histoire, rythmées par les apparitions d'Ava Gardner ou de Rita Hayworth sur grand écran… Car à Tizi, le cinéma c'est l'école de la vie ! On se partage entre la salle populaire du Cinémonde, « où le moindre baiser sur l'écran provoquait un tapage indescriptible », et celle du ciné-club Le Régent, où les films « d'art et essai » ne faisaient pas toujours recette. Le public populaire y venait découvrir des films du monde entier : français, américains, égyptiens, italiens, russes, indiens. Un voyage sans frontières pour ces spectateurs fidèles, parmi lesquels un jeune adolescent qui s'émerveille devant les images du 7e art ! Une fois la séance terminée, il raconte à sa famille, avec une imagination débordante, les histoires qu'il a vues mais aussi les réactions des spectateurs, le bruit de la pellicule qui casse, les jurons du projectionniste... Le dernier chameau, c'est aussi la rencontre du narrateur avec Miloud, un dromadaire de cirque au CV impressionnant...
Des premiers émois sensuels – les beaux yeux de Sylvana Mangano – à la prise de conscience des clichés véhiculés par le cinéma occidental sur le monde oriental, Fellag nous entraîne dans un voyage poétique et décapant, entouré de tous les héros de son cinéma personnel.
Humoriste et écrivain (il faut lire sa Rue des petites daurades, ou L'allumeur de rêves berbères et écouter ses délicieuses chroniques sur France-Culture), Fellag a reçu notamment le Prix du Syndicat de la critique, le Prix Raymond Devos et le Prix SACD de la Francophonie.

la presse
En posant le pied sur le tapis d'Orient déroulé au centre de la scène, Fellag en un instant nous transporte vers l'Algérie des années 60, celle où un Berbère découvre le monde au cœur de la brutale tourmente qui agite son pays.(…) Amateur de coq-à-l'âne saisissants, Fellag dévide les bobines intimes de ce Dernier chameau en se fixant comme point d'honneur de pouvoir rire de tout. Jouant du froid comme du chaud, il emballe sa salle dans les rires et les youyous.

textes et interprétation Fellag, avec la complicité artistique de Patrick Sommier, création lumières Pierre Setbon, coproduction MC93 Bobigny - Astérios productions
Patrick Sourd. Les Inrockuptibles


Grand Théâtre
ma. 17 au ve. 20 janvier 06

à 20h30 sauf mercredi et jeudi à 19h30
location ouverte à partir du mercredi 4 janvier
spectacle accueilli en partenariat avec le THV