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Macbeth
de William Shakespeare
mise en scène Matthew Jocelyn

Une histoire d'ambition, d'amour et de mort. Des mains rougies d'un sang innocent qu'aucun parfum d'Arabie ne lavera. Des sorcières qui mènent la danse… Revu par le metteur en scène canadien Matthew Jocelyn, « Macbeth aujourd'hui aura la force charnelle et la grâce poétique d'un match de foot entre Glasgow et Arsenal ! »
De retour d'une campagne victorieuse, Macbeth et Banco, généraux du roi d'Écosse Duncan, rencontrent trois sorcières dans la lande. Elles prédisent à Macbeth qu'il deviendra roi d'Écosse à son tour… Encouragé par sa femme et dévoré par son ambition, il assassine Duncan et s'empare de la couronne. Mais les sorcières avaient également prédit que les descendants de son ami Banco lui succéderaient au trône. La pente criminelle sur laquelle il s'est engagé n'a pas de fin. Il lui faut aussi faire disparaître Banco et tous ses descendants...
« De toutes les tragédies de Shakespeare, c'est de loin la plus courte, la plus dense, la plus acérée, remarque Matthew Jocelyn. Peut-être aussi la plus “universelle” – une pièce qui nous touche à un endroit si juste (et si justement trouble) que des artistes-poètes aussi contrastés qu'Akira Kurosawa et Alfred Jarry ont voulu s'en emparer, en faire à leur tour un portrait de l'homme dépassé par l'ambition, chavirant et semant le désastre autour de lui dans un monde qui a perdu tout repère.
Pourtant cet homme entraîné dans un crescendo de terreur, balbutiant et malhabile, nous l'aimons. Lady Macbeth aussi, provocatrice et garante de cette terreur avant d'être dépassée elle aussi par le tourbillon, nous l'aimons. La tragédie s'inscrit là, dans ce paradoxe, dans cette faille infiniment humaine qui nous égare lorsque le désir est trop fort et l'appétit sans borne. »
Le metteur en scène a réuni onze acteurs (dont une Lady Macbeth anglaise et quelques bribes de la langue d'origine), auxquels il projette d'ajouter un joueur de cornemuse, beaucoup de kilts, un terrain clos, une lumière crue, des giclements de sang lavés aussitôt par de violents jets d'eau… « Macbeth aujourd'hui sera un volcan symphonique dont érupte la langue de Shakespeare majestueuse, terrifiante. »
D'origine canadienne, Matthew Jocelyn co-fonde en 1983 le Théâtre de l'Autre-Rive à Paris. Après un parcours éclectique, il devient directeur de l'Atelier du Rhin, Centre Dramatique Régional d'Alsace, à Colmar, en juin 1998. En 2004, il met en scène, à l'Atelier du Rhin de Colmar, la création française de Dans l'intérêt du Pays de Timberlake Wertenbaker, puis Reigen, opéra de Philippe Boesmans (version de chambre de Fabrizio Cassol), production des Jeunes Voix du Rhin, spectacle repris à l'Opéra de Lausanne. En février 2005 il a mis en scène La Clemenza di Tito de Gluck avec les Jeunes Voix du Rhin, et en juin 2005 Die Frau ohne Schatten de Richard Strauss au Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles.

adaptation de Matthew Jocelyn d'après la traduction de Stuart Seide, avec Benoît Di Marco, Catriona Morrison, Marie Nicolle, Régine Westenhoeffer, Gaël Chaillat, Régis Ivanov, Mathias Jung, Anthony Roullier, Frédéric Solunto, Patrice Verdeil, Vania Vilers et deux musiciens (distribution en cours), scénographie Alain Lagarde, lumières Pierre Peyronnet, costumes Zaïa Koscianski - Production Atelier du Rhin - Centre Dramatique Régional d'Alsace avec la participation artistique du Jeune Théâtre National - création en janvier-février 2006


Grand Théâtre
me. 17 au ve. 19 mai 06

à 20h30 sauf mercredi et jeudi à 19h30
location ouverte à partir du mercredi 3 mai
durée 2h40 avec entracte de 20’


plus d'infos sur le site de l'Atelier du Rhin