Printemps 1945. Dans les ruines de Berlin, une femme-courage, martyrisée par la guerre et ses bourreaux… Avec une intense force de vie, Isabelle Carré lui prête corps et lui offre son humour salvateur.
Dans la capitale allemande dévastée, les femmes deviennent la proie des soldats russes qui envahissent la ville. Une femme à Berlin est le journal de l’une d’entre elles. Publié en 1954 aux États-Unis, en langue anglaise, diffusé de l’Allemagne au Japon, de l’Espagne aux Pays-Bas, Une femme à Berlin relate sous la forme d’un récit autobiographique et anonyme le voyage en enfer d’une femme dans la guerre. « Je suis là, comme une poupée, insensible, traînée de gauche et de droite, une chose en bois. » D’abord victime, elle finit pour survivre par négocier avec l’ordure humaine.
« Cette voix nous parle de la condition des femmes pendant tous les conflits, dit Tatiana Vialle, la metteur en scène : en Tchétchénie, au Kurdistan, au Darfour, en Afghanistan, des milliers de femmes à travers le monde ont été et seront les victimes des guerres. »
Isabelle Carré (qui a travaillé au cinéma sous la direction d’Alain Resnais ou Zabou Breitman, au théâtre avec André Engel, Jorge Lavelli, Jean-Michel Ribes) prête sa voix et son incandescence à une œuvre aussi noire qu’essentielle.
À voir
Une femme à Berlin - interview Isabelle Carré
envoyé par WebTV_du_Rond-Point. - Regardez plus de courts métrages.
Générique
- D’après un texte anonyme,
- Mise en scène Tatiana Vialle
- Avec Isabelle Carré, Swann Arlaud
- Lumières Dominique Fortin
- Décors Jean Haas
- Musique Mahut
- Production Théâtre du Rond-Point / Le Rond-Point des tournées,
- Coproduction Nouveau Théâtre d’Angers / CDN Pays de la Loire, en partenariat avec SIC
Dates
- Lundi 24 au samedi 29 janvier 2011 | T900